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Ludovic

Digital Marketing Assistant

21 Avr, 2022

Créer et Entretenir son Image sur les Réseaux

Comment créer son image ?

C’est souvent “la” question que se pose la majeure partie des artistes, une fois leur musique prête à être diffusée. Dans une société de l’image en constante évolution, présente dans tous les modes de consommation, il est devenu presque impossible pour les artistes en développement de faire connaître leur musique sans l’accompagner d’une identité visuelle. Cette image qu’on superpose à votre identité musicale afin de former votre identité artistique, qui correspond à votre personnalité et qui définit votre projet.

Il peut arriver que les artistes se retrouvent perdus face à cette notion de développement d’image qui dans l’inconscient peut vite s’apparenter au monde du marketing. Il se peut que l’image fasse peur, on peut penser qu’elle dessert la création musicale, à tel point qu’on s’y attelle parfois en dernier lieu en s’inspirant de l’existant.

Pourtant il s’agit bien de votre image et de votre identité, c’est pourquoi elle fait partie intégrante du processus de création. Lorsque vous créez un morceau, vous le faites avec un ressenti, qui va nourrir immédiatement votre imagination. Au fur et à mesure de votre composition, vous allez alors vous représenter des couleurs et des éléments visuels, qui pourront même parfois vous aider à trouver la thématique d’un morceau.

Sans le savoir, vous êtes déjà en train de construire votre image, en même temps que la mélodie. Ce n’est pas un hasard si on associe souvent la musique aux couleurs. Si on dit d’elle, qu’elle peut être chaude ou froide, qu’elle nous évoque le jour ou la nuit, l’hiver ou l’été.

Car elle nous procure des sentiments qu’on imagine instantanément et qui sont moteurs de la création d’une image, selon sa définition philosophique “L’image c’est la reproduction mentale d’une perception” (Descartes).

Clip Billie Eillish – Xanny :Réalisé par elle-même, ce clip met en scène l’artiste dans un univers épuré (qui rappelle les hôpitaux psychiatriques) où des bras écrasent des cigarettes sur son visage. Procédé imaginatif visuel (l’humain comme cendrier vivant) accompagnant la chanson, afin d’amplifier le sentiment de départ : parler des addictions.

Avant même de se demander comment créer une image, il faut d’abord se poser deux questions qui nous aideront à la définir :

  • A quoi correspond l’image dans le domaine artistique ? Un visuel ? Une posture ? Une mise en scène ? Un langage ? Des couleurs ? Elle équivaut à tous ces éléments et plus encore. L’image c’est toute l’incarnation de votre projet et donc de votre identité. Et pour se faire, elle utilise tous les outils qui lui permettent de prendre vie.

    • Pourquoi créer son image ? Avant même de vous demander comment créer, il faut savoir pourquoi vous le faites, dans quelle finalité. Qu’est ce qu’elle doit apporter à votre projet ? Souhaitez-vous créer un univers ? Un personnage ? Souhaitez vous, vous mettre en scène ? Où souhaitez vous aller avec cette image ? Jusqu’où êtes vous capable d’aller ? Désirez-vous mettre en place une image durable dans le temps ou une identité visible directement par le plus grand nombre ? Pourquoi choisissez-vous de mettre en avant tel morceau avec un clip ? Qui voulez-vous toucher ?

Répondre à ces questions par rapport à vos ressentis, votre personnalité et l’identité de votre projet vous permettra d’y voir plus clair, définir vers où vous souhaitez vous diriger afin de raconter au mieux votre histoire.

Raconter votre histoire :

Pour composer ou écrire un morceau, on part d’abord d’une idée, une histoire qui est la nôtre. Dès lors qu’elle transmet des émotions, elle s’inscrit dans un storytelling qui va vous relier au monde. Cette idée colle à la fois à vos traits de personnalité, vos ressentis, vos goûts esthétiques et tous ces éléments réunis vont bâtir votre identité artistique.

On part souvent du principe que la construction d’une image dépend principalement des outils de communication qui sont mis à notre disposition. Pour défendre un projet, on doit montrer qu’on existe sur les réseaux sociaux, d’une manière ou d’une autre. On essaye de suivre les tendances et de voir comment on peut raccrocher les wagons avec notre projet.

Mais l’essence même de notre image ne dépend pas des outils qu’on va mettre en place pour la développer. Comme pour un morceau, elle dépend de l’histoire qu’on souhaite raconter. Cette idée tient le rôle de pilier tout au long du processus de création.

On se dit souvent qu’un morceau doit fonctionner d’abord dans sa forme brute, par exemple des accords et un texte. Une image est efficiente car elle met en scène une idée qui tient la route et qui pourra traverser les époques et les modes de communication.

Video – Orelsan – Sorry : Orelsan sort cette vidéo en 2008, dans laquelle il remercie son public d’être venu si nombreux à son concert à tel point que certaines personnes se sont fait refouler car la salle était pleine. Il va alors lui-même se mettre en scène en se faisant refuser l’accès d’une boîte de nuit. D’abord cette vidéo comporte tous les éléments de l’histoire de son projet et de sa facette artistique mis en avant par le second degré et la loose, axes alors centraux de son premier album “ Perdu d’avance ” . Ensuite elle est dotée d’une idée comique et forte qui s’ancre dans le réel. Enfin elle fait appel aux ressentis de chacun, toutes générations confondues (se faire refouler d’une boîte de nuit). L’artiste descend alors de son pied d’estale après son concert, le public peut s’identifier à lui et se sentir impliqué. Elle réunit tous les ingrédients d’une vidéo qui pourrait être virale aujourd’hui, son idée de base fonctionne et colle à son identité musicale. Bien sûr de nos jours, elle serait montée plus rapidement probablement avec un format vertical, mais le discours serait le même, il n’y aurait qu’à décliner ce format pour les supports actuels. Cette image a le pouvoir de traverser les époques et l’avantage d’avoir un coût nul, car l’idée se suffit à elle-même.

Raconter votre histoire sert à construire vos identités musicales et visuelles qui se nourrissent du même carburant : votre vie. L’idée commune qui réunit alors les deux, c’est l’identité artistique.

Une image forte et ouverte sur le monde :

Il est important de réfléchir en amont au pouvoir que pourrait générer votre identité visuelle. De quelle manière ancre-t-elle le projet dans l’imaginaire du public et jusqu’où peut-elle l’emmener ? C’est pour ces raisons, qu’elle doit être à la fois forte dans ce qu’elle véhicule et ouverte sur le monde.

Selon sa forme et les choix que vous prendrez pour l’entretenir, pensez toujours à laisser des portes ouvertes au cas où vous décideriez de faire des ajustements artistiques. Par exemple, si vous changez de style musical ou si vous vous rendez compte qu’elle ne correspond pas toujours aux différentes facettes de votre personnalité artistique.

L’image doit pouvoir incarner votre identité et ne pas prendre le pas sur celle-ci aussi forte soit-elle. Elle doit à la fois l’enrichir et la défendre, ouvrir votre vision sur le monde mais aussi s’adapter à vous et à celui-ci.

Une image polyvalente qui transmet des idées fortes, peut naturellement se décliner sur tous supports. Vous pouvez alors l’utiliser sur tous les aspects qui vous servent à communiquer sur le projet, que ce soit les réseaux sociaux, les interviews, le live … Chacune de ces apparitions créent des points de raccords qui racontent votre histoire artistique et qui communiquent entre eux.

Une image trop forte pourrait figer le projet artistique et à contrario une identité trop mouvante pourrait altérer sa cohérence. C’est pourquoi il faut toujours préserver une savante harmonie entre ces deux voix de création.

Autant que la force de caractère de votre image vous permet de travailler la particularité d’un projet, sa polyvalence lui permet de s’adapter à tous les traits, humeurs de votre personnalité artistique et au monde qui l’entoure. A l’image de votre musique et de votre identité, il faut la considérer comme un élément vivant.*

Image : “Igor” personnage fort de Tyler The Creator, qui l’aura conduit au succès de pop star mainstream avec son album éponyme et que les gens identifient plus visuellement que son créateur. Il sortira alors un an après “Call Me If you Get Lost” un album où il renoue avec le rap de sa jeunesse, afin de probablement repositionner son image. Article – SVD : Quand Igor a engloutit Tyler

Comment développer son image 

  • Scénariser : Avant de se jeter dans le grand bain, il est important de faire évoluer son idée et de créer son histoire. Vous pouvez commencer par écrire des mots sur les sentiments que vous évoque votre musique. Une fois ces mots posés, vous pourrez alors imaginer un univers qui leur est propre. Vous aurez alors assez de matière pour raconter cette histoire en la scénarisant comme pour un clip. Ce qui vous permettra de créer une avancée, d’ouvrir des portes, d’y voir plus clair et d’imaginer jusqu’où cette image peut vous accompagner. Il est important de scénariser chaque contenu, chaque prise de parole, afin de créer de la cohérence et des liens dans votre propos. Plus vous avancerez dans votre scénario et plus vous serez sûrs de la direction à suivre et des contenus à produire.

  • Définir vos références artistiques : Tout ce qui va construire le décor et l’esthétique de votre univers visuel, encore une fois comme pour un morceau : Chanson mélancolique ou solaire / Instruments analog ou plugins / genre musical … Avec l’image c’est pareil : Couleur ou noir et blanc / histoire drôle ou triste / image numérique ou analogique / Genre cinématographique ou documentaire… Une fois l’idée définie, vous pouvez alors poser ces références dans un document (mood board) où vous réunissez toutes vos inspirations en vous référençant à des images existantes.

Mood Board Stav – Page personnages : Je décris quelles sont les différentes facettes de mon personnage et je lui colle des références existantes. C’est la matière qui va me permettre de construire mon personnage dans sa globalité visuelle. On peut créer des pages, pour l’univers, les couleurs, le stylisme, la décoration, les références visuelles … et les adapter à chaque histoire qu’on racontera : décor d’une scène d’un clip, d’une vidéo youtube, d’une pochette d’album et de tous les supports que vous produirez. La solution optimale est de créer un mood board général de votre identité artistique, que vous alimentez au fil de votre évolution, qui fera le lien entre tous vos supports visuels (pochette d’album, clip, scénographie, capsules vidéos, stylisme).

  • S’ancrer dans le réel et impliquer votre public : Une image est d’autant plus efficace lorsqu’elle est ancrée dans la réalité de tous. Raconter une histoire en se projetant dans la réalité permet à la fois de lui donner du contenu, du poids et le public peut davantage se projeter dans votre propos.

Clip Stromae – Formidable: Quand l’artiste prend le risque de se mettre en scène dans la vraie vie, afin d’amplifier un sentiment évoqué dans sa chanson (la tristesse d’une rupture) :  il devient un homme ivre à 8h du matin sur une place publique. Il utilise le procédé de la caméra embarquée car il est impossible de ramener une équipe vidéo sans se faire remarquer. Aussi, une qualité d’image cinématographique ne correspondrait pas au sentiment déployé qui se doit d’être brutal. La caméra devient l’œil du spectateur qui est le passant sur cette place. L’artiste ne se nourrit pas de l’imprévu, c’est lui qui devient l’imprévu. Les gens qui assistent à la scène, s’interrogent, le prennent en photo (alimentant ces questionnements sur les réseaux). Est-ce une mise en scène ? Est-il vraiment ivre et en train de péter un plomb ? C’est tout le questionnement qu’il arrive à provoquer. Ceux qui regardent les images sur youtube, ne peuvent que saluer la prestation et la cohérence. On se projette dans une image qui enrichit considérablement les mots de l’artiste. Encore une fois, ce procédé n’est pas onéreux, il se distingue par une idée forte qui devient réalité.

Big Flo et Oli teasent leur prochain clip en se mettant en scène Place de la République à l’intérieur d’un studio construit dans une boîte de verre. Ainsi on ne sait pas ce qu’il va se passer, mais chaque passant les photographie et poste des clichés sur les réseaux. Le public devient alors le propre community manager de l’artiste.

  • Définir sa place : Avant de créer son image, il est important de définir la relation que vous entretiendrez avec elle. Beaucoup d’artistes n’ont pas forcément le souhait de se mettre en scène, par pudeur, parce qu’ils se sentent mal à l’aise, ou simplement car ils estiment que ça ne convient pas avec l’image du projet. Il n’y a aucun mal à celà. Mais il est important de définir cette relation au début de la création, plutôt que de se forcer et de se retrouver prisonnier d’une image qui ne nous convient pas. Vous aurez toujours le choix de laisser des portes ouvertes et de changer de cap à un moment de votre évolution si vous le désirez. Mais il existe plusieurs manières de mettre en image un projet, sans mettre en scène ses protagonistes ou alors de manière abstraite (illustrations, animations, recours à des acteurs, images réelles). Ce n’est pas un problème, à chaque image sa personnalité, il faut juste en avoir conscience.

Si au contraire vous désirez vous mettre en scène au-delà de la musique, c’est aujourd’hui totalement possible et les réseaux sociaux poussent d’ailleurs les artistes à le faire sans cesse. Il faut là aussi définir sa place et veiller à ce que cette mise en scène corresponde au projet. Attention à ne pas vous enfermer et devenir une caricature de vous-même.

Se mettre en scène demande du naturel, mais aussi du travail et du recul. C’est pourquoi il est important de scénariser chaque idée et de lui donner un tempo. Comme pour un morceau, n’hésitez pas à faire des tests et des maquettes de vos mises en scène, avant de les publier, afin d’avoir un œil extérieur sur votre travail. Dans les deux cas, faites en sorte d’anticiper l’urgence et d’intégrer en premier lieu votre direction artistique dans chacune de vos prises de parole.

Image : Pochette album “1200 mètres en tout” d’Odezenne, pas de protagoniste, univers visuel très artistique proche de la nouvelle vague, qui correspond énormément à l’esthétique musicale du projet, poétique, trash, arty.

  • Définir vos moyens et votre réalité : Avant même de commencer à produire, il est important de situer le projet dans sa réalité, quels sont les moyens dont vous disposez : compétences, savoir-faire, entourage, moyens financiers… Produire de l’image peut être coûteux et chronophage, c’est pourquoi il faut bien anticiper tous ces facteurs au préalable. On ne s’improvise pas du jour au lendemain directeur artistique, par contre aujourd’hui les réseaux sociaux et les téléphones mobiles vous permettent de créer du contenu de qualité et de manière instinctive. Essayez d’utiliser au maximum ces outils pour votre projet. Si vous disposez d’autres moyens pour développer votre image, n’hésitez pas à créer des passerelles, afin de les mettre en œuvre. Analysez bien votre réalité, regardez autour de vous, définissez vos plus et vos moins. N’estimez pas vos moyens juste pour la production d’un clip, mais pour la production globale de votre identité visuelle.

  • Gérer sa temporalité : Une fois que vous décidez de vous lancer sur la communication d’un projet, assurez vous d’avoir plusieurs cartes dans votre manche. Il ne sert à rien aujourd’hui de produire un joli clip si vous n’avez pas un autre contenu de prêt dans les tuyaux à sortir. Attendez le bon moment pour sortir votre premier contenu, faites un retroplanning sur six mois, afin de faire vivre le projet. Dès lors que vous aurez pris la parole, vous devrez être sûr de pouvoir la tenir.

  • Décliner au maximum et entretenir son image : Afin de faire vivre un projet, il faut pouvoir décliner son image. La durée de vie d’un clip aujourd’hui est très courte, car les sorties sont très nombreuses. Chaque média spécialisé en reçoit en moyenne 150 par semaine, rien que pour la France. En même temps que vous réfléchissez au concept du clip ou de votre identité visuelle globale, essayez d’anticiper la production de matière annexe pour  faire vivre ce contenu : making of, teaser, scènes coupées, caméra embarquée, version acoustique, filtres tik tok … Essayez de penser ces concepts par rapport à votre image, afin de créer des cohérences et des liens qui feront vivre votre histoire. Ne produisez pas un teaser qui sera juste l’intro de votre morceau, créez une histoire parallèle, ouvrez des portes, élargissez votre champ de vision, utilisez un objet symbolique du clip dans d’autres vidéos, mettez le en scène dans le réel.

Image : Teaser PNL, deux jours avant la sortie de leur clip “Au DD” où ils se mettent en scène sur la Tour à Eiffel, PNL a créé un compte à rebours avec une vidéo de la terre qui tourne avec de temps en temps, des astéroïdes, des boules de Dragon Ball, des transmissions brouillées d’extraits morceaux qui rappellent la communication avec les extra terrestres dans le Cinquième Élément. Cette vidéo aura réussi à créer une attente insoutenable pour les fans.

  • Utiliser au maximum les outils des réseaux sociaux : Afin d’impliquer le public, n’hésitez pas à utiliser au mieux les nouveaux outils que vous offrent les réseaux : Première sur youtube avec compte à rebours, compte à rebours instagram, réels instagram, sondage, questions, directs, utilisation de votre morceau dans des vidéos Tik Tok pour générer du stream autour de mises en scènes en lien avec votre clip et votre identité visuelle …

Les outils pour parvenir à créer votre image :

Les smartphones :

“Pour faire un film, il faut juste un truc qui filme” disait Orelsan dans son morceau “Note pour trop tard”. Aujourd’hui les smartphones vous offrent la possibilité de prendre des photos et de filmer des vidéos de qualité HD. Encore une fois c’est l’idée qui prime, le smartphone est un outil abordable qui vous permet de la mettre en scène.

Vous avez la possibilité d’installer “Filmic Pro” une application payante (environ 10 euros) véritable simulateur moniteur et enregistreur vidéo, qui vous permet de filmer des vidéos en mode pro (gérer la balance des blancs, iso, diaphragme, ouverture, chaleur,..)

Les outils de montage vidéo développés par les réseaux sociaux :

Les réseaux sociaux offrent aujourd’hui une multitude d’outils libres d’accès pour développer votre image. Possibilité de monter vos vidéos vous mêmes avec des effets de transitions, d’utiliser des filtres pour vous mettre en scène, d’intégrer des morceaux à vos montages. Plus besoin d’ordinateur, pour exporter vos vidéos et les monter sur un logiciel pro. Ces outils sont principalement développés sur Tik Tok et instagram.

Les site de templates et création graphique :

La plateforme “Canva” vous offre la possibilité de créer des design faciles à l’aide de templates, réalisés pour les réseaux sociaux. Si vous n’êtes pas graphiste, mais que vous avez besoin de décliner et poster régulièrement vos contenus (Bandeau de sortie de clip, de tournée de concerts…) cette plateforme est faite pour vous. Vous avez aussi la possibilité de lier vos réseaux à votre compte et de programmer vos posts. Elle existe en version gratuite et premium.

Les logiciels de création graphique :

Pour les plus aguerris, la suite Adobe Creative Cloud de créations graphique vous accompagnera dans tous vos projets de création de contenu professionel (Photos, design, montage, motion design …) pour un abonnement de 60 euros par mois.

Google :

Toutes les réponses à vos questions techniques, montage vidéo, design graphique, stratégie digitale, évolution des réseaux sociaux, se trouvent dans des tutos Youtube très bien conçus. N’hésitez pas à vous documenter sur vos questionnements et à vous tenir informés sans cesse, car les réseaux sociaux ne dorment jamais.

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